La journée d’étude qui a réuni en novembre 2017 à la Sorbonne nouvelle les conservatrices et directrice de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, des chercheurs du laboratoire Thalim, certains spécialistes de Desnos et des humanités numériques est disponible en ligne :
https://www.fabula.org/colloques/sommaire7581.php
Partant du constat que leur accès sur internet ouvre les fonds d’archives aux amateurs, au sens de « ceux qui aiment », mais crée aussi de nouveaux clivages entre spécialistes et non spécialistes, les participants ont interrogé certains textes de Desnos qui témoignent de ses multiples activités –de rêveur, de poète, de « scénariste », mais aussi d’homme de radio et de publicité, de chroniqueur - à partir des fonds numérisés.
Les communications réunies par Marie-Paule Berranger et Damiano de Pieri, mis en ligne par Antoine Poisson tentent de répondre à quelques questions préalables : dans quelle mesure les nouveaux moyens modifient-ils nos approches méthodologiques ? Qu’est-ce qui en résulte pour la connaissance de l’œuvre de Robert Desnos ? Quels savoirs préalables sont nécessaires à l’approche de ces archives et quelles conséquences peut-on tirer de ces premières observations pour faciliter la lecture des manuscrits.
Au sommaire :
- Présentation, Marie-Paule Berranger
- Notes à propos du recueil Calixto de Robert Desnos : du manuscrit à sa numérisation, Marie-Claire Dumas
- Les rêves de Robert Desnos, Marie Bonnot
- Les « Rrose Sélavy » de Desnos ou la poésie et son double, Katharine Conley
- Focus sur le premier ciné-texte de Robert Desnos : Minuit à quatorze heures. Essai de merveilleux moderne (1925), Carole Aurouet
- Les « lettres arborescentes » de Robert Desnos : la genèse de « L’Ode à Coco » et de « Cataracte des flots cataracte des yeux », Damiano De Pieri
- Tristes déchets et beaux rebu(t)s : Notes, Notules, Fragments, Projets, Marie-Paule Berranger